La pleine lune affecte-t-elle la santé humaine ?

Les effets de la pleine lune sur le sommeil humain suscitent de nombreuses interrogations et alimentent le débat dans la communauté scientifique. Certaines études suggèrent que le sommeil serait plus agité lors des nuits de pleine lune, tandis que d’autres recherches réfutent cette idée. Les résultats contradictoires soulignent la complexité de la question et laissent le débat ouvert. Une étude menée en Suisse en 2013 a révélé que la pleine lune pourrait retarder l’endormissement de 5 minutes et réduire la durée du sommeil de 20 minutes.

De plus, les chercheurs ont constaté une diminution du taux de mélatonine, l’hormone régulant le sommeil. Cependant, les résultats de cette étude pourraient être biaisés en raison de l’âge des participants. En 2016, une autre étude réalisée au Canada a analysé le sommeil de près de 6 000 enfants à travers le monde, concluant que la pleine lune n’avait qu’une influence minime, réduisant la durée totale du sommeil de seulement 1%.

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En dépit des résultats contradictoires, certains chercheurs estiment que l’effet de la pleine lune sur le sommeil pourrait être attribué à la luminosité accrue de la lune durant cette phase, perturbant ainsi le sommeil. Néanmoins, d’autres spécialistes considèrent que l’influence de la pleine lune sur le sommeil relève davantage du mythe que de la réalité. La question demeure donc non résolue, et les recherches sur les liens entre les phases lunaires et le sommeil humain se poursuivent.

Un lien avec les suicides ?

Une autre étude menée par des scientifiques de l’Université de l’Indiana a révélé une corrélation inquiétante entre la pleine lune et une hausse des suicides, en particulier chez les individus de plus de 55 ans et ceux souffrant de dépression ou de troubles liés à la consommation d’alcool. Les chercheurs ont également constaté que le nombre de suicides augmentait entre 15h et 16h et durant le mois de septembre.

Les variations de luminosité durant la pleine lune pourraient être responsables de cette augmentation des suicides, en impactant les personnes vulnérables et en modifiant l’expression des gènes de l’horloge circadienne. Cette recherche souligne la nécessité d’étudier davantage les relations complexes entre les événements spatiaux et leurs conséquences sur notre planète, notamment en ce qui concerne la santé humaine. Lire la suite ici

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