Quelques semaines après le passage d’Emmanuel Macron en République Démocratique du Congo, le média français Le Monde a fait des révélations sur ce qu’il appelle les réels motifs de l’absence du chanteur congolais Gims aux côtés du président français. Le rappeur congolais aurait en réalité posé des conditions avant de participer à l’événement organisé en l’honneur du patron de l’Élysée. Selon le tabloïd français, les raisons évoquées par le chanteur congolais pour justifier son absence seraient plus financières que politiques.
Le rappeur français n’a pas tardé à monter au créneau pour démentir ces informations. Sur le réseau social de l’oiseau bleu, il a fait savoir qu’à la base, l’équipe de discussion n’a pas échangé directement avec lui. « Si c’était possible pour lui de voyager en vol commercial, il l’aurait fait. Ce sont eux également qui ont demandé le montant du cachet de Gims pour un concert normal. C’est ainsi que l’équipe leur a donné un montant. Ils n’en ont jamais parlé directement avec Gims », indique le message sur le réseau social de l’oiseau bleu en guise de réaction à la publication du média français Le Monde.
« A quelques jours du départ d’Emmanuel Macron, on était encore en pourparlers avec Gims parce qu’il avait des demandes spécifiques. Il disait se trouver en Arabie saoudite à ce moment-là, avec un emploi du temps un peu chargé, et estimait qu’il aurait du mal à se rendre à Kinshasa, à moins qu’on mette à sa disposition un avion privé », a confié une source contactée par le média français qui précise qu’il a demandé un montant évalué à 100 000 euros s’il venait à prendre le micro.
Des sources proches de la présidence française ont également confié que Fally Ipupa ainsi que les autres artistes n’ont rien demandé avant de venir à l’événement. Le chanteur congolais avait confié à ses abonnés sur les réseaux sociaux avant la publication du journal Le Monde, qu’il avait effectivement reçu une invitation à se rendre à Kinshasa dans le cadre d’une rencontre avec le président français. « Le Congo, c’est un pays spécial. Les artistes sont des politiciens… [Accompagner Emmanuel Macron]n’était pas la meilleure des choses. Je ne l’ai pas senti », indiquait-il tout en martelant qu’il ne voulait pas de reproches de la part de ses compatriotes.
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