Au Mali, l’armée aurait interpellé des éléments de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) en lieu et place des terroristes de la branche sahélienne du groupe État islamique. Selon le porte-parole des anciens rebelles signataires de l’accord de paix de 2015, les personnes qui ont été mises aux arrêts dans le cadre de l’opération effectuée à proximité de Ménaka, dans le nord-est du Mali, ne sont pas des terroristes. Il s’agirait, à en croire les précisions apportées par ce dernier, de soldats intégrés dans l’armée nationale malienne.
Certains d’entre eux bénéficieraient de congés dans le cadre de la célébration de la fête du Ramadan. Les autres combattants mis aux arrêts seraient tous munis d’un document qui atteste qu’ils étaient en mission. Des démarches seraient déjà initiées dans le but d’aboutir à la libération de ces personnes mises aux arrêts. Un communiqué annonçait pourtant ce lundi l’issue de l’opération de l’armée près de Ménaka, dans le nord-est du Mali. Il s’agirait selon l’armée d’un total de douze « terroristes » qui auraient été arrêtés.
L’opération aurait également permis de mettre la main sur plusieurs fusils ainsi que deux grenades. Des munitions et des tenues militaires ont également été saisis dans le lot. Rappelons que, la région de Ménaka a été désormais prise par les troupes de l’État Islamique au Sahel. On retient des précisions qui ont été apportées par des autorités locales de la ville de Ménaka qu’elle est désormais encerclée même si elle n’est pas bloquée. Le groupe terroriste n’a pas bloqué les routes, mais mène des actions ponctuelles afin de semer le trouble.
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