Le mois de Mai 2023 sera marqué par la désignation des membres de la prochaine Cour constitutionnelle avant leurs installations en juin prochain. Juges du contentieux pour les élections législatives et présidentielle et habiletés à proclamer les résultats provisoires et définitifs, leurs choix ne manquent guère d’enjeu pour les hommes politiques de la majorité présidentielle comme de l’opposition. Conciliabules et tractations diverses ont commencé par identifier et désigner les sept membres qui devront siéger à la prochaine Cour Constitutionnelle dès juin prochain. Sauf cataclysme, certains membres – certaines sources parlent de la majorité – de la Cour actuelle devront être maintenus pour maintenir une certaine stabilité de l’institution nécessaire à la traversée de la période électorale sensible de 2026. Des sept membres réduits actuellement à six, il est fort à espérer que le grand nombre peut être maintenu, tous étant à leur premier mandat sur les deux possibles permis par la constitution. Selon toute vraisemblance, le taux de renouvellement pourrait être faible et s’éloigner des 50%. Il n’est pas évident que les sages André Katari, Cécile De Dravo Zinzindohoué et Sylvain Nouatin soient changés.
Tous trois ont été désignés il y a cinq ans par le chef de l’Etat. N’ayant pas particulièrement agi en défaveur de leur promoteur et de sa politique, il est fort plausible qu’ils soient maintenus. D’ailleurs le chef de l’Etat n’a œuvré que pour cela depuis 2016 qu’il est au pouvoir, travaillant à la consolidation et la cohésion des institutions et bougeant très rarement les pions. C’est d’ailleurs cette philosophie de gouvernance qui a fait maintenir Louis Vlavonou à la tête de l’Assemblée nationale et conserver presque tous les postes depuis sept ans.
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