Le déluge de feu qui a ravagé la ville de Bakhmout en Ukraine vendredi soir a mis en évidence une nouvelle arme prétendument utilisée par la Russie : les munitions incendiaires. Cette attaque a été menée peu de temps après que le groupe Wagner a annoncé qu’il se retirerait de la ville. Des images de drones partagées par l’armée ukrainienne ont montré une ville en flammes, engloutie dans ce qui semblait être du phosphore blanc. Cette arme est hautement toxique et peut incinérer tout sur son passage.
Le bombardement de la ville de Bakhmout est survenu peu de temps après que le célèbre groupe russe Wagner a annoncé qu’il se retirerait de la ville, après avoir échoué à prendre le contrôle de celle-ci malgré plusieurs mois de combats et un nombre de morts stupéfiant.
Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a affirmé que des unités tchétchènes seraient envoyées pour remplacer Wagner et se battre pour le contrôle de la ville. Il est à craindre que cette nouvelle arme soit utilisée de manière encore plus intensive dans les combats à venir, avec des conséquences désastreuses pour les civils pris au milieu de ces conflits.
Les munitions incendiaires sont extrêmement dangereuses et leur utilisation est interdite dans les zones peuplées. Elles peuvent causer des brûlures graves, des dommages permanents aux tissus et une asphyxie due aux fumées toxiques qu’elles produisent. De plus, elles peuvent provoquer des incendies de grande envergure qui peuvent se propager rapidement et détruire des zones entières. Malheureusement, l’utilisation de munitions incendiaires n’est pas nouvelle dans les conflits modernes. Plusieurs armées occidentales les ont utilisées dans le passé, malgré les interdictions internationales.
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