À l’instar de nombreux pays du monde, la République islamique d’Iran est confrontée au phénomène de l’inflation. Le coût de la vie est insoutenable pour bon nombre de citoyens iraniens qui tirent le diable par la queue et rembourser leurs dettes. Certains sont tellement désespérés qu’ils ont recours à des moyens draconiens pour se faire un peu d’argent. Le site web d’investigation Insider a récemment révélé que des Iraniens proposent à la vente diverses parties de leur corps sur le réseau social Telegram. Les propositions de vente sont toutes aussi improbables les unes que les autres.
Les journalistes qui ont mené l’investigation ont pu se rendre compte que de nombreuses personnes proposent de vendre soit leurs reins, leur cornée, leurs foies et même leurs testicules. Ainsi, dans leurs différentes recherches, les journalistes ont été effarés de découvrir l’annonce suivante : « Vente de testicules, 25 ans, groupe sanguin O+, testicule gauche ou droit (peu importe), je vends pour cause de dettes ». La principale cause qui pousse ces Iraniens dans cette extrémité est la pauvreté. Plusieurs d’entre eux sont endettés jusqu’au cou et leur seule alternative pour sortir la tête de l’eau est de vendre leurs organes. La République islamique d’Iran est le seul pays au monde où il est légal d’échanger un organe contre de l’argent. Généralement, le seul organe autorisé à la vente est le rein et cette vente doit respecter scrupuleusement diverses règlementations.
Cependant, il ressort qu’un incroyable marché clandestin s’est constitué sur les réseaux sociaux où tout individu peut proposer de vendre ses organes. Ces dernières semaines le nombre de propositions de vente a explosé. Pour gagner un peu plus d’argent, certains Iraniens sont même prêts à traverser les frontières pour vendre leurs organes en Irak, aux Émirats Arabe Unis ou encore en Turquie. Tout y passe, les reins, le foie, les cellules souches, la moelle épinière. Divers spécialistes du domaine de la santé se sont dits scandalisés par ces pratiques qui constituent le dernier recours pour des Iraniens d’échapper à la pauvreté.
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