Dans un récent rapport paru dans le Journal of Test and Measurement Technology, des planificateurs militaires ont simulé un scénario de combat hypothétique mettant en opposition la Chine et les États-Unis. Leur conclusion est frappante : les porte-avions américains, y compris le prestigieux Gerald R. Ford, pourraient être « détruits avec certitude » par des missiles hypersoniques chinois. L’efficacité des armes hypersoniques pourrait avoir des conséquences « catastrophiques » pour le groupe de porte-avions le plus puissant de la flotte américaine, selon le rapport. L’USS Gerald R. Ford, porte-étendard de la puissance navale américaine, serait ainsi particulièrement vulnérable.
Au cours de 20 simulations, le Gerald R. Ford a été coulé par une volée de 24 missiles hypersoniques lancés par la Chine. Ce scénario, qui soulève de sérieuses questions sur la résilience des flottes américaines face à l’innovation technologique chinoise, arrive dans un contexte de tensions croissantes autour des îles du Pacifique. Les porte-avions américains, longtemps considérés comme invincibles face aux armes conventionnelles, pourraient désormais fléchir face aux missiles hypersoniques chinois. Pour y parvenir, la Chine compte sur deux modèles de missiles anti-navires hypersoniques.
Cependant, certains experts militaires mettent en garde : les performances réelles de ces missiles peuvent différer de ce qui est prédit par les simulations. Ces modèles numériques n’intègrent pas toujours tous les facteurs qui peuvent influencer le déroulement réel d’un conflit, tels que le terrain, les conditions météorologiques et autres imprévus. Ces simulations sont des outils essentiels pour les planificateurs militaires afin d’évaluer différents scénarios de conflit et de développer des stratégies adaptées. Cependant, il est essentiel d’aborder leurs résultats avec prudence et réalisme.
La Chine, grâce à son programme avancé d’armement hypersonique, semble montrer une capacité à défier la suprématie navale américaine. Pour l’instant, le gouvernement américain n’a pas encore réagi publiquement à la publication de ces simulations. La question reste donc en suspens : comment les États-Unis répondront-ils à cette nouvelle menace potentielle sur leur suprématie navale ?
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