Lors d’une récente interview avec TASS, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Galouzine, a souligné les conditions de la Russie pour la mise en place d’un processus de paix avec l’Ukraine. Selon Galouzine, l’Ukraine doit renoncer à son ambition d’adhérer à l’OTAN et à l’Union européenne et retourner à son statut neutre, comme stipulé dans la déclaration de souveraineté de 1990. « Nous sommes persuadés que le règlement n’est possible qu’à condition de la cessation des hostilités par les forces de l’Ukraine et des livraisons d’armements occidentaux. Afin de rétablir une paix globale, juste et durable, l’Ukraine doit revenir à son statut neutre, hors de blocs, et renoncer à l’adhésion à l’Otan et à l’UE« , a-t-il précisé.
En complément de cette condition principale, Galouzine a ajouté que l’Ukraine devrait « accepter les nouvelles réalités territoriales dues au respect du droit des peuples à l’autodétermination« , faisant référence ainsi aux territoires occupés par la Russie dans l’est de l’Ukraine.
Un conflit qui va durer
Lors d’une visite au Vietnam, Dmitri Medvedev, qui a autrefois occupé le poste de président de la Russie et qui est actuellement vice-président du Conseil de sécurité dirigé par Poutine, a anticipé une durée prolongée pour le conflit en cours, suggérant qu’il pourrait s’étendre sur plusieurs décennies. Ce conflit serait caractérisé par des phases de combats prolongées, séparées par des périodes de cessez-le-feu. En visite au Vietnam, Medvedev a exprimé sa prédiction en ces termes : « Il est très probable que ce conflit perdure pendant une très longue période, éventuellement même des décennies. »
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