Le système de défense aérienne avancé S-400 de la Russie est conçu pour abattre des avions et des missiles à longue portée et à haute altitude. Cependant, une utilisation récente des S-400 en Ukraine a suscité des interrogations quant à la nouvelle stratégie adoptée par Moscou. Les autorités russes ont déployé ces systèmes de missiles pour intercepter les roquettes HIMARS de fabrication américaine, mais également pour bombarder les villes ukrainiennes, une situation pour le moins étrange.
Le S-400 Triumf est un système sol-air mobile à longue portée qui est considéré comme l’équivalent russe du missile américain Patriot. Les intercepteurs S-400 ont une portée estimée à environ 250 miles et une vitesse rapportée de Mach 15. Selon la Fédération de Russie prétend que ces armes sont efficaces contre les avions, les missiles de croisière et balistiques, ainsi que les drones. Par conséquent, il est logique que les S-400 soient déployés pour contrer les attaques de missiles. En ce qui concerne l’Ukraine, l’utilisation des roquettes HIMARS a été particulièrement dévastatrice depuis l’été dernier. Pour contrer cette menace, la Russie a déployé des S-400 dans la région du Donbass, avec pour objectif d’intercepter ces roquettes.
Ce n’est pas la première fois que des systèmes de missiles sont utilisés pour intercepter une variété de projectiles. L’Ukraine elle-même a utilisé le S-300, le prédécesseur du S-400, ainsi que le système Patriot fabriqué aux États-Unis, pour intercepter des missiles de croisière et même des armes hypersoniques. Cependant, il convient de noter que les roquettes HIMARS ont des caractéristiques de vol différentes de celles des missiles traditionnels. Lancées sur des cibles relativement proches de la ligne de front, ces roquettes suivent une trajectoire différente, ce qui réduit considérablement le temps disponible pour qu’un système de défense aérienne puisse les intercepter.
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