Un réseau de plusieurs dizaines de faux étudiants d’Afrique de l’Ouest installés au Québec opère depuis plusieurs années. C’est du moins la révélation qui a été faite par le média « La Presse » qui a cité un rapport de renseignement. On retient que, les différentes personnes impliquées dans cette affaire de fraudes sont en provenance de l’Afrique de l’Ouest et mèneraient leurs activités sur internet. L’autre facteur qui caractérise ces personnes est qu’elles seraient titulaires de permis d’études.
Ce statut leur permet d’entrer sur le territoire canadien afin d’y mener leur activité. Selon les informations rapportées par « La Presse », le document du renseignement a permis aux autorités fédérales d’expulser un Béninois du nom de Derrick Toihoun. Il serait détenteur d’un visa d’étudiant. En quelques mois, le mis en cause aurait réussi à faire passer plusieurs milliers d’euros sur des comptes bancaires domiciliés dans des institutions différentes. Les fonds qui sont visiblement issus des activités frauduleuses auraient été convoyés vers le Bénin.
« M. Toihoun s’est livré, dans le cadre de la criminalité transnationale, aux activités de recyclage des produits de la criminalité du crime organisé africain », a fait savoir la commissaire à l’immigration, Élise Leclerc-Gagné, dans une décision rendue l’hiver dernier, cité par « La Presse ». Il serait ainsi membre de ce réseau nommé « crime organisé africain ». Ils auraient coutume de mener les différentes opérations frauduleuses dans plusieurs domaines.
Rappelons que, l’information de l’expulsion de ce Béninois intervient dans un contexte où le gouvernement du président Patrice Talon a engagé une lutte contre les cybercriminels dans le pays. Cette situation avait suscité une vague de réaction au sein de l’opinion publique dans le pays. Les jeunes qui sont communément appelés au Bénin « Gayman » comparaissent devant la Criet quand ils sont interpellés.
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