Un acte de jet de pétard a eu des répercussions considérables sur la vie d’un jeune homme de 20 ans, qui a été mis en examen et incarcéré pour association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste. Les faits remontent au 27 avril dernier, dans le Doubs, lorsque le suspect est soupçonné d’avoir lancé un fumigène sur l’hélicoptère transportant le président de la République, Emmanuel Macron.
Ce geste, survenu en pleine période de contestation de la loi de réforme des retraites, a été perçu comme un acte de protestation radical. Le président Macron avait prévu de rendre hommage à Toussaint Louverture, symbole de la lutte contre l’esclavage en France, à l’occasion du 175e anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Cette visite présidentielle avait été divulguée deux jours auparavant par la presse. Après avoir été formellement identifié, le suspect a été arrêté cette semaine à son domicile par le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, puis placé en garde à vue.
Le parquet antiterroriste lui reproche trois choses potentielles, qui auraient pu se produire dans l’ordre suivant : la destruction d’un hélicoptère de la gendarmerie, une atteinte à la vie des militaires présents à bord de l’appareil et enfin, un attentat pouvant causer la mort du président Macron. La question se pose alors de savoir si cet acte représentait réellement un danger pour le Puma de Macron. Une expertise technique sera diligentée dans le cadre de cette affaire afin de faire la lumière sur ce point crucial.
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