Le président tunisien Kaïs Saïed s’est de nouveau illustré par ses propos anti-noirs. Alors que les candidats à l’immigration clandestine ont pris d’assaut la région tunisienne Sfax, l’homme fort de Carthage a une fois de plus fait des déclarations pour montrer son opposition à la présence de migrants subsahariens dans son pays. Par le canal d’un communiqué sur Facebook, la présidence tunisienne a instruit son ministre de l’Intérieur pour prendre des mesures contre la présence de migrants subsahariens dans la ville de Sfax.
« Mais pourquoi choisissent-ils Sfax ? », s’était interrogé le président tunisien Kaïs Saïed ce lundi 26 juin. Pour lui, la présence de ces migrants « terrorise » ses populations. Cette situation intervient dans un contexte où des rassemblements ont eu lieu dans cette partie de la Tunisie pour dénoncer la présence des migrants. Il y a quelques mois, un discours particulièrement violent tenu par le président tunisien avait été à la base d’une série de violences orchestrée contre les migrants noirs dans le pays.
Le président tunisien, Kaïs Saïed a décrit le phénomène de l’immigration comme une « entreprise criminelle ourdie à l’orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie », afin qu’elle soit considérée comme un pays « africain seulement » et estomper son caractère « arabo-musulman ». Ces mots ont été tenus le mardi 21 février lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale. Selon un communiqué de la présidence, la rencontre aurait été « consacrée aux mesures urgentes qui doivent être prises pour faire face à l’arrivée en Tunisie d’un grand nombre de migrants clandestins en provenance d’Afrique subsaharienne ».
Alors que des voix s’étaient élevées pour condamner les propos du président tunisien, il a par contre été soutenu par le tristement célèbre Eric Zemmour. « Les pays du Maghreb eux-mêmes commencent à sonner l’alarme face au déferlement migratoire. Ici, c’est la Tunisie qui veut prendre des mesures urgentes pour protéger son peuple. Qu’attendons-nous pour lutter contre le Grand Remplacement ? », avait-il déclaré à la faveur d’une publication sur le réseau social de l’oiseau bleu.
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