Les opérations militaires américaines en Syrie ont marqué un autre jalon vendredi dernier avec l’élimination d’Usamah al-Muhajir, un haut responsable de l’État Islamique (EI). Al-Muhajir a été tué lors d’une frappe de drone dans la région d’Alep, alors qu’il circulait à moto. Ce succès est le fruit de la détermination des États-Unis à éradiquer l’EI dans la région, malgré les défis et les obstacles rencontrés. « Nous avons fait savoir que nous restons engagés dans la défaite de l’ISIS dans toute la région, » a déclaré le général Erik Kurilla, commandant du Commandement Central des États-Unis, réaffirmant l’engagement de son pays en Syrie.
Cependant, la mission qui a conduit à l’élimination d’Al-Muhajir n’a pas été sans incidents. Les drones américains MQ-9 Reaper, chargés de traquer le leader de l’EI, ont subi une série d’interférences de la part de l’aviation russe pendant environ deux heures. Ces épisodes d’interférences, décrits comme non sécuritaires et de harcèlement par les responsables américains, ont été signalés pendant trois jours consécutifs avant l’opération de vendredi. Le lieutenant-général Alex Grynkewich, chef du Commandement central de l’US Air Force, a déclaré que les avions russes avaient effectué « 18 passages à proximité non professionnels qui ont forcé les MQ-9 à réagir pour éviter des situations dangereuses ».
Cette tension entre les forces russes et américaines en Syrie n’est pas nouvelle. Le colonel Michael Andrews, porte-parole du Commandement central de l’US Air Force, a rapporté un incident jeudi où des avions de combat russes ont survolé de manière « incroyablement non sécuritaire et non professionnelle » des avions français et américains en mission en Syrie. Ces frictions surviennent alors que l’Amiral Oleg Gurinov, chef du Centre russe de réconciliation pour la Syrie, exprime sa préoccupation face aux vols de drones de la coalition dirigée par les États-Unis, les qualifiant de « violations systématiques des protocoles » visant à éviter les confrontations entre les deux militaires. Malgré ces défis, les États-Unis restent fermes dans leur engagement à lutter contre l’EI en Syrie.
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