A la tête de son pays depuis 2009, le président Ali Bongo Ondimba a réaffirmé ce dimanche son intention de briguer un troisième mandat. « On peut me reprocher des choses, mais pas de manquer d’ambition pour mon pays. Nos plus beaux exploits, nous pouvons les réitérer en nous battant ensemble pour l’emploi, pour faire baisser le coût de la vie. Pour continuer d’écrire cette histoire et pour ce futur, j’annonce officiellement que je suis candidat pour amener le Gabon beaucoup plus loin », a-t-il déclaré ce dimanche dans un message diffusé sur sa page Facebook, dans la Zone Économique Spéciale (ZES) de Nkok, près de la capitale Libreville.
Malade pourtant depuis plusieurs années, des voix s’élèvent au sein de l’opinion publique pour se demander s’il est à même de poursuivre le travail si éventuellement les Gabonais lui faisaient de nouveau confiance. D’autres pensent qu’un système est mis sur pied au Gabon pour éterniser la famille Bongo au pouvoir. Bongo fils serait ainsi sur les traces de Bongo père qui a passé plus de quatre décennies à la tête du Gabon. A la mort d’Omar Bongo Odimba, il a remplacé son père suite à une élection en 2009.
Il avait remporté ce suffrage avec 41,73% des voix. Il a en effet dépassé l’ancien ministre de l’Intérieur André Mba Obame qui avait rassemblé près de 26 % des voix. Rappelons qu’à l’image de l’élection de 2009, celle de 2016 a été violemment contestée. Il avait comme principal challenger Jean Ping qui a rassemblé 48,23%. Dans les rangs de l’opposition et auprès des populations, la nouvelle relative à la candidature du président Ali Bongo Ondimba est diversement appréciée.
Pour l’heure, sa candidature devra être entérinée par un Congrès d’investiture du Parti démocratique gabonais (PDG). Cette formation politique a la majorité au sein du Parlement. Le PDG est le grand favori pour les différents scrutins à venir. Rappelons également que, l’opposition gabonaise n’est pas véritablement soudée. Plusieurs candidats se sont annoncés.
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