L’Algérie, pays maghrébin aux richesses multiples, se projette vers un nouvel horizon économique en déposant une demande officielle pour devenir actionnaire de la Nouvelle banque de développement des BRICS. Cette initiative, annoncée par le Président du pays, Abdelmadjid Tebboune, lors d’un entretien avec la chaîne chinoise CCTV, témoigne de la volonté de l’Algérie de renforcer ses liens avec les pays émergents.
L’ambition d’Alger est à la hauteur de ses aspirations, car l’éventuelle participation du pays au sein de la Nouvelle banque des BRICS est estimée à 1,5 milliard de dollars. Un investissement significatif qui pourrait ouvrir de nouvelles opportunités pour l’économie algérienne et renforcer sa position sur la scène internationale. Il convient de rappeler que l’idée de créer une banque au sein des BRICS avait été prise en 2013, lors du sommet de Durban en Afrique du Sud.
Elle s’est concrétisée par la première réunion du conseil des gouverneurs qui a eu lieu le 7 juillet 2015 à Moscou, officialisant ainsi le début des travaux de cette institution financière internationale. En adhérant à la Nouvelle banque de développement des BRICS, l’Algérie espère probablement bénéficier d’un appui financier substantiel pour ses projets nationaux d’envergure. En retour, sa participation active contribuerait à renforcer la stabilité et la croissance économique de la région maghrébine et du continent africain.
Cette démarche traduit la volonté de l’Algérie de jouer un rôle prépondérant sur la scène internationale en s’associant avec les grandes puissances émergentes des BRICS. Ce partenariat économique prometteur pourrait non seulement stimuler la croissance de l’Algérie mais aussi favoriser des échanges mutuellement bénéfiques entre les pays membres du groupe.
Pour rappel, en Juin dernier, le dirigeant algérien a effectué une visite en Russie au cours de laquelle le dirigeant maghrébin a participé au Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF). À cette occasion, il a exprimé le souhait de son pays de rejoindre les BRICS dans un avenir proche. Cette adhésion permettrait à l’Algérie de libérer son économie nationale « d’une certaine pression ».
Il y a quelques nous nous annoncions dans un précédent article que le sommet des BRICS attise toutes les convoitises. En effet, comme nous l’avions rapporté dans notre précédent article, une pléiade de nations de tous les horizons ont manifesté leur intérêt à participer. Cela comprend des pays européens et arabes, mais également d’autres nations du continent africain.
Laisser un commentaire