Des millions de chats bientôt tués grâce à des robots dans ce pays

Photo d'illustration © PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

L’Australie fait face à une grande prolifération de chats sauvages. Il faut savoir que cette espèce animale n’est pas présente de manière naturelle sur le pays continent. En effet, c’est l’homme qui l’a introduit et aujourd’hui le chat sauvage déséquilibre une partie du cycle de vie du règne animal. Face à ce problème, le gouvernement australien a décidé de faire appel à des robots pour tuer en masse des millions de chats sauvages. Cette décision suscite de nombreux débats actuellement. En effet, les organisations de défense des animaux estiment que les chats sauvages n’ont rien demandé et que la situation actuelle incombe en grande partie à l’homme. L’espèce n’est pas dans son habitat naturel et cela a un impact sur son comportement.

De grandes opérations seront menées dans le but de réguler la population de chats sauvages. À cet effet, 15 robots d’un nouveau genre seront utilisés pour exterminer 6 millions de chats. Baptisés « Felixer Grooming Trap 1080 Cartridges” les robots auront pour objectif d’attirer et d’empoisonner les chats sauvages. La méthode consiste à déposer du poison sur le pelage de l’animal et d’attendre que ce dernier ingère le poison. Grand chasseur, le chat sauvage ne chasse pas seulement pour se nourrir. En effet, il « tue » beaucoup plus que nécessaire et cela a un impact sur la survie de ces proies. Selon les autorités compétentes, près de 28 espèces se sont éteintes dans la région depuis l’introduction du chat sauvage. Des données annoncent qu’environ 120 espèces sont actuellement menacées par les chats sauvages.

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L’impact du félin a donc des répercussions sur la biodiversité naturelle et aussi sur les finances de l’État. 8 milliards de dollars australiens sont déboursés chaque année pour les soins d’animaux de compagnie et sur l’Homme qui contracte des maladies à cause de ces chats. Diverses structures craignent que cette solution ait des répercussions sur d’autres espèces animales qui pourraient être classées dans la section « dommages collatéraux »

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