En France, les émeutes qui ont éclaté après la mort de l’adolescent de 17 ans appelé Nahel Merzouk continuent d’occuper l’actualité. Ce mercredi, le gouvernement, par le biais de son porte-parole Olivier Véran a apporté des clarifications sur la rumeur en lien avec les restrictions sur les réseaux sociaux. L’ancien ministre de la Santé a fait savoir que le gouvernement envisage fortement « suspendre des fonctionnalités ».
Cette mesure sera ainsi effective sur les réseaux sociaux en cas de nouvelles émeutes. Il a tout de même fait savoir que la mesure sera ponctuelle et temporaire. L’annonce avait dans un premier temps été faite par l’actuel patron de l’Élysée devant près de 300 maires de communes. Il a nuancé en faisant remarquer qu’il ne s’agit pas d’un « black-out généralisé » des plateformes.
« Vous avez par exemple des fonctions de géolocalisation, sur certaines plateformes, qui permettent à des jeunes de se retrouver à tel endroit, en montrant des scènes, comment mettre le feu etc… C’est des appels à l’organisation de la haine dans l’espace public et là vous avez autorité pour pouvoir suspendre », a fait savoir Olivier Veran.
Ces mesures ne sont tout de même pas légion en France. Le pays d’Emmanuel Macron serait-il ainsi en train d’adopter en partie les méthodes de gestion de crise des nations comme l’Iran ? En octobre 2022, les dirigeants de la République Islamique d’Iran avaient coupé Internet lors des manifestations qui ont émergé après la mort le 16 septembre de Mahsa Amini. Le décès de la jeune femme était intervenue trois jours après avoir été interpellée par la police des mœurs.
Selon le point qui avait été fait par les organisations de Défense des Droits de l’Homme, plusieurs décès ont été enregistrés dans le cadre de ces différentes manifestations. Les Organisations de Défenses de Droits de l’Homme avaient en cette période déploré le blocage d’Instagram. Il s’agit d’un réseau social extrêmement populaire en Iran, qui pourrait permettre une répression « à l’abri des regards », selon Amnesty International. En France, les dégâts observés au cours de ces émeutes sont estimés à un milliard d’euro pour les entreprises.
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