Depuis de nombreuses années, le débat autour du Franc CFA agite les pays africains anciennement colonisés par la France. Considéré comme un facteur majeur de marginalisation économique, cette monnaie est au centre des préoccupations de Kémi Séba, un militant panafricaniste engagé et chef de l’ONG « Urgences panafricanistes ». Kémi Séba est catégorique dans ses propos concernant le Franc CFA. Dans un entretien accordé à Sputnik Afrique en marge du Sommet Russie-Afrique, il qualifie cette monnaie de « cancer » qui détruit tout processus de compétitivité dans les pays africains qui l’utilisent.
Selon lui, l’euro, auquel le Franc CFA est adossé, est une monnaie bien trop forte pour les économies locales, ce qui crée un décalage majeur avec la réalité économique de ces nations. Convaincu de la nocivité du Franc CFA, Kémi Séba a pris les choses en main en fondant l’ONG Urgences panafricanistes et en créant le Front anti-franc CFA. Grâce à cette initiative, l’activiste continue de mener son combat contre la monnaie. « Le franc CFA est un cancer« , martèle l’activiste franco-béninois Kémi Séba qui estime que l’Euro est trop fort pour les monnaies locales.
Face à ce constat, l’activiste évoque une solution. « Donc c’est pour ça qu’on parle de taux de change flexible arrimé à un panier à devises parce que c’est la meilleure solution pour nous en sortir« , conseille Kémi Séba. Selon l’activiste panafricaniste, la meilleure solution pour sortir de cette situation est d’opter pour un taux de change flexible arrimé à un panier de devises car selon lui le Franc CFA « anéantit tout processus de compétitivité« . Cette approche permettrait aux pays africains d’avoir une plus grande marge de manœuvre dans leur politique monétaire, favorisant ainsi le développement économique et la compétitivité de leurs industries.
Kemi Seba, militant franco-béninois, est une voix éminente du panafricanisme. Il s’est engagé dans un combat contre le Franc CFA, qu’il considère comme un frein à l’épanouissement économique des pays africains. À la tête de l’ONG « Urgences panafricanistes » et du Front anti-franc CFA, il ne démord pas dans ses critiques envers cette monnaie. Ses efforts ont suscité des débats et une prise de conscience sur la question. Il propose une alternative de taux de change flexible arrimé à un panier de devises pour favoriser le développement économique en Afrique.
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