Un pays du nord de l’Afrique, est en train de surperformer dans le domaine des hydrocarbures, comme l’indiquent les derniers rapports de Sonatrach, le géant pétrolier national. Avec une augmentation de 2% de sa production d’hydrocarbures, l’Algérie a vu ses revenus d’exportation atteindre une somme impressionnante de 21 milliards de dollars américains à la fin du mois de mai 2023.
Cette performance a été établie sur une période de cinq mois, ce qui laisse présager de nouveaux records à venir pour l’année en cours. Boutaleb Mohamed Rochdi, directeur de la gestion de la performance, a présenté le bilan des réalisations du groupe au PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar. Ce dernier n’a pas manqué de souligner l’importance de ces chiffres pour l’économie algérienne. La production commercialisée s’est élevée à 68 millions de TEP (tonnes équivalent pétrole), tandis que la production primaire d’hydrocarbures a également augmenté de 2 %, pour atteindre 80 millions de TEP.
Ces résultats montrent l’incroyable capacité de l’Algérie à se surpasser dans le domaine des hydrocarbures. L’Algérie a déjà connu une année record en 2022, avec une hausse de 2 % de sa production d’hydrocarbures par rapport à 2021. En 2022, la production de Sonatrach a atteint 188,6 millions de TEP, contre 185,2 millions lors de l’année précédente. En termes d’exportations, l’Algérie a enregistré une somme stupéfiante de 60 milliards de dollars en gaz et pétrole en 2022.
La compagnie pétrolière algérienne a également multiplié les contrats d’exploration et d’exploitation avec les grandes firmes pétrolières internationales. Ces contrats, sous l’égide de la loi sur les hydrocarbures de décembre 2019, visent à stimuler la production de pétrole et de gaz. Avec le soutien de partenaires internationaux tels que Total Energies, Repsol et Pertamina, l’Algérie est bien partie pour atteindre de nouveaux sommets dans le domaine des hydrocarbures.
Se tourner vers la Russie pour compléter
L’Algérie est en train d’explorer des moyens d’intensifier sa coopération avec la Russie dans le domaine clé de l’énergie, selon une réunion entre le vice-ministre russe de l’Énergie, Sergueï Motchalnikov, et l’ambassadeur algérien en Russie, Smail Benamara. Les discussions ont porté sur l’acquisition d’équipements russes pour les centrales thermiques algériennes, avec une volonté d’élargir la coopération dans l’industrie pétrolière et gazière.
L’Algérie, manifestant un intérêt croissant pour les centrales thermiques, envisage de diversifier ses sources d’énergie. Le groupe russo-algérien sur l’énergie, également discuté lors de la réunion, devrait jouer un rôle central dans les futures négociations. De nombreux projets conjoints sont déjà en cours, ouvrant la voie à un partenariat énergétique plus profond entre les deux pays.
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