L’Algérie préfère désormais acheter son blé en Russie plutôt qu’en France. À la faveur d’une interview qu’il a accordée à Sputnik Afrique, le président de l’Union céréalière russe est revenu sur cette situation et expliqué les profondes raisons de cette décision prise par ce pays de l’Afrique du Nord. On retiendra de ses explications que la Russie offre de meilleures conditions à l’Algérie dans ce secteur. Le produit livré par la Russie est moins cher que celui français.
« Lorsque le grain russe coûte 230-235 dollars et le blé français 250-255 dollars la tonne, l’avantage de 20 dollars influe fortement sur la politique de l’acheteur », a expliqué à Sputnik AfriqueArkadi Zlotchevski, président de l’Union céréalière russe. Pour ce dernier, l’Algérie ne cessera pas de se procurer du blé auprès de la Russie tant qu’elle continuera de bénéficier de ce genre d’avantages.
« Lorsque ces rabais auront disparu, des volumes importants d’achats de blé en provenance de France pourraient revenir en Algérie. Tout dépendra également de la capacité de la France à continuer à fournir à l’Algérie des programmes de financement préférentiels pour l’achat de blé français, et de la volonté de l’Algérie d’en tirer profit », a poursuivi le président de l’Union céréalière russe.
Rappelons que cette information intervient alors que le président algérien a effectué il y a quelques semaines une visite à Moscou. Au cours de cette visite, l’homme fort d’Alger a exprimé son intention de rejoindre le groupe BRICS. Il s’agit d’un creuset qui rassemble les pays tels que le Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. « Il y a plein de choses à apprendre de l’Algérie. Il faut donner, il faut être le premier parce que l’Algérie, c’est un continent. Elle occupe un point stratégique pour l’Europe et l’Afrique. C’est un grand pays, riche et riche de sa jeunesse aussi », a confié lors d’une interview accordée au média Sputnik l’homme d’affaires Souakri Abdennour, PDG du Groupe Souakri.
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