Pour réduire son isolement international, l’Iran se prépare à rejoindre l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), une alliance régionale qui compte parmi ses membres la Chine et la Russie. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a confirmé cette information le 30 juin, précisant que l’adhésion complète de l’Iran serait formalisée lors de la prochaine réunion du comité des chefs d’État de l’OCS le 4 juillet. L’Iran, en se tournant vers l’OCS, cherche à renforcer ses liens avec la Chine et la Russie et à atténuer ses tensions avec les pays occidentaux.
L’Iran et la Russie entretiennent depuis longtemps une relation d’envergure en termes d’armement. Ce lien s’est renforcé avec la signature d’un accord pour une liaison commerciale internationale entre les deux pays, témoignant ainsi de leur volonté de collaboration. L’adhésion de l’Iran à l’OCS représente donc une étape supplémentaire dans le renforcement des liens stratégiques et économiques avec la Russie.
Néanmoins, cette alliance intervient dans un contexte de relations tendues entre l’Iran et les États-Unis. Malgré les efforts de l’Iran pour atténuer ces tensions, le pays reste sous la menace des sanctions américaines, qui ont affecté son économie. Par conséquent, l’alliance avec la Russie et la Chine pourrait constituer une alternative pour l’Iran pour surmonter les défis économiques auxquels il est confronté.
LIran envisage également de rejoindre d’autres organisations internationales sans membres occidentaux, notamment les BRICS, qui regroupent l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie. Ces mouvements s’inscrivent dans une stratégie globale de l’Iran visant à renforcer ses relations internationales et à contrer les effets des sanctions occidentales. En résumé, l’adhésion officielle de l’Iran à l’OCS marque un tournant stratégique dans sa politique étrangère, avec des implications potentiellement significatives pour l’équilibre géopolitique mondial.
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