Alors que les discussions concernant la réduction de l’utilisation du dollar vont bon train à travers le monde, la présidence sud-africaine a apporté de nouveaux éclaircissements sur cette question brûlante. Vincent Magwenya, le porte-parole de la présidence, a récemment confirmé que la possibilité d’une monnaie alternative fait l’objet de discussions sérieuses, non seulement au sein des BRICS, mais aussi dans d’autres organisations internationales.
La révélation a été faite en marge d’une réunion tenue la semaine dernière lors du sommet de Paris sur un nouveau pacte financier mondial. Au cours de cette réunion, les présidents sud-africain et brésilien, Cyril Ramaphosa et Luiz Inacio Lula da Silva, ont ouvertement discuté de la question d’une monnaie commune. Magwenya a souligné que ce type de dossier est particulièrement complexe.
Il a insisté sur le fait que l’objectif n’est pas de contrer le dollar, mais plutôt de chercher une solution qui pourrait alléger certains des fardeaux que subissent les économies des pays en développement. Alors que l’Afrique du Sud préside les BRICS cette année, Johannesburg se prépare à accueillir le sommet du groupe fin août. Le groupe, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, est actuellement en pleine expansion, avec un afflux de demandes de pays désireux de le rejoindre, comme l’Arabie saoudite et l’Algérie.
Selon Moscou, la question de l’élargissement du groupe BRICS sera à l’ordre du jour du prochain sommet. La dédollarisation est un mouvement économique mondial qui gagne du terrain. L’objectif est de diminuer la dépendance globale au dollar américain, la monnaie de réserve internationale dominante. Les pays du bloc BRICS ont exprimé leur intention de trouver des alternatives au dollar pour leurs transactions internationales.
Ce mouvement vise à se protéger contre les risques associés aux sanctions américaines et à accroître l’autonomie financière des pays concernés. Il faut toutefois noter que le processus de dédollarisation est complexe et nécessite une coopération internationale soutenue. Malgré les ambitions déclarées des BRICS et d’autres pays, le dollar américain reste une monnaie de référence dominante dans l’économie mondiale.
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