La France serait sur le point de lancer une opération dans le but de libérer le président nigérien déchu. C’est du moins la déclaration qui a été récemment faite par le colonel-major Amadou Abdramane, le CNSP, par le canal d’un communiqué. Les nouvelles autorités du Niger indiquent que « la France a tenu une réunion à l’état-major de la Garde nationale pour obtenir les autorisations politiques et militaire nécessaires ». Des documents auraient été signés par les anciens dirigeants du pays pour donner caution à cette intervention française.
Lesdits documents autoriseraient « le partenaire français à effectuer des frappes au sein du palais présidentiel, afin de libérer le président Mohamed Bazoum, pris en otage ». Tout ceci intervient quelques heures seulement après la manifestation qui a eu lieu devant l’ambassade de France à Niamey, la capitale du Niger. Les soutiens des nouvelles autorités ont notamment brûlé des drapeaux français devant la représentation diplomatique française. L’ambassade, pour l’heure, a fait savoir qu’elle ne reconnaît pas encore les autorités militaires à la tête du Niger.
Les réactions continuent toujours de s’observer tout de même dans le monde suite à cette situation au Niger. Ce lundi 31 juillet, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov s’est prononcé sur la situation et a lancé un appel à l’endroit des différentes parties impliquées dans cette affaire. « Nous suivons de près [la situation au Niger] […]. Nous en sommes sérieusement préoccupés… Nous nous prononçons pour le prompt rétablissement de la loi dans le pays, pour la retenue de toutes les parties, à ce que cela ne provoque pas de victimes », a déclaré l’autorité russe.
Rappelons que les menaces se multiplient contre les autorités nigériennes depuis le coup d’État. Lors d’un sommet qui a eu lieu ce dimanche, les dirigeants de la Cedeao tentent de mettre la pression sur les militaires au pouvoir. La communauté n’épargne pas la possibilité de faire recours à la force pour délivrer l’ancien président.
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