L’Union européenne ne reconnaîtra pas le nouveau régime au Niger, formé à la suite d’un coup d’État. C’est ce qu’a déclaré le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrel. « L’UE ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas les autorités issues du putsch au Niger. L’ordre constitutionnel doit être rétabli« , a-t-il écrit sur Twitter. Selon M. Borrell, l’UE suspend son soutien financier et sa coopération avec Niamey.
« Cette atteinte inacceptable à l’intégrité des institutions républicaines du Niger ne sera pas sans conséquences sur le partenariat et la coopération UE-Niger dans tous ses aspects. En conséquence, outre le retrait immédiat du soutien budgétaire, toutes les actions de coopération en matière de sécurité sont suspendues pour une durée indéterminée avec effet immédiat« , a-t-il ajouté.
Le président Mohamed Bazoum a été destitué dans la soirée du 26 juillet par des militaires, qui ont aussitôt annoncé la fermeture des frontières et la suspension de la Constitution. Ils ont par ailleurs formé le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) présidé par le chef de la garde présidentielle, le général Abdourahamane Tchiani. Dans une déclaration diffusée à télévision nationale nigérienne, les militaires ont garanti l’intégrité physique des autorités renversées, notamment du président Bazoum, qui selon l’AFP, est retenu dans sa résidence privée située à l’intérieur du camp militaire de la garde présidentielle.
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