La situation de crise politique au Niger après le coup d’Etat du 26 juillet 2023 et la menace d’intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO) ne laissent pas indifférentes le vice-président de la Commission « paix et sécurité » du Parlement de la CEDEAO et membre du parti Union progressiste Le Renouveau ( UP le Renouveau ), Issa Salifou. Reçu sur Reporter Bénin Monde pour se prononcer sur la gestion de la crise nigérienne, il a laissé entendre que la commission « paix et sécurité » du Parlement de la CEDEAO n’est pas associée.
Il a regretté que « tout ce qui s’est passé jusqu’à maintenant », personne ne les a contactés au niveau du Parlement. «Tant que la CEDEAO va rester un club de chefs d’État et ne pas être la CEDEAO du peuple, on va continuer à assister à ce genre de choses ». « C’est un peu dommage » a-t-il lâché. Pour le vice-président de la Commission « paix et sécurité » du Parlement de la CEDEAO, une intervention militaire n’est pas nécessaire. « Pourquoi vouloir mettre le Niger tout de suite à genoux, devant une situation pareille », s’est-il interrogé.
C’est pour cela qu’il suggère aux chefs d’Etat de l’organisation sous régionale, d’opter pour une résolution pacifique de cette crise nigérienne. Il faut signaler que la réunion ce jeudi 10 août 2023 pour un sommet extraordinaire à Abuja au Nigeria sous la houlette du président en exercice de la CEDEAO Bola Tinubu, les présidents de la République de cet espace communautaire ont ordonné le déploiement de leur force militaire mais ils ont précisé qu’ils continuent une résolution pacifique de ladite crise au Niger.
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