La justice béninoise a libéré la semaine dernière 127 présumés terroristes. Mais dans le lot, il n’y avait pas ceux que la majorité des Béninois attendait. Il s’agit des personnes arrêtées en 2019 et 2021 lors des élections et que beaucoup appellent prisonniers politiques. La nouvelle avait suscité un grand soulagement avant que la vraie information ne vienne démoraliser tous ceux qui pensaient à un acte fort de décrispation politique. La justice a libéré la semaine dernière 127 prisonniers sortis majoritairement de la prison civile d’Akpro Missérété. Tous ou presque tous ont été arrêtés et accusés d’actes terroristes.
Cette qualification qui englobe désormais beaucoup d’autres prisonniers dont ceux qui ont été arrêtés en 2019 et 2021 lors des manifestations ayant secoué les élections législatives et présidentielle a trompé plus d’un. On a cru à la libération de ceux-là mais après vérification, on a compris que ces personnes sont toujours maintenues dans les liens de la détention dans les prisons du Bénin. Accusés presque tous « d’appartenance à une organisation terroriste », ces détenus, la centaine environ, n’ont majoritairement pas été jugés en dehors des cas Reckya Madougou et Joël Aïvo et leurs supposés comparses. Ils sont majoritairement en prison. Selon des sources concordantes, les 127 présumés terroristes proviennent des pays comme le Bénin, le Togo, le Niger, le Burkina Faso, le Nigéria, le Ghana et le Tchad et sont pour la plupart arrêtés dans le septentrion.
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