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BRICS : entre le Maroc et l’Algérie, deux stratégies différentes

Les récents développements relatifs à l’expansion du groupe BRICS, qui regroupe le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, ont mis en évidence des divergences stratégiques entre le Maroc et l’Algérie. Alors que le Maroc nie avoir jamais formulé de demande officielle d’adhésion, l’Algérie affiche clairement ses ambitions, malgré son absence parmi les nouveaux membres sélectionnés. Le responsable du ministère sud-africain des Affaires étrangères, Ashraf Suliman, a confirmé que le Maroc n’avait jamais émis de demande formelle pour rejoindre les BRICS.

Ces propos viennent éclaircir le tableau suite à de précédentes allégations de la diplomatie sud-africaine. En parallèle, bien que l’Algérie ait exprimé son désir d’intégration en 2022, elle n’a pas été incluse dans l’élargissement récent. Toutefois, le ministre des Finances algérien, Laâziz Faid, demeure optimiste quant à l’avenir de l’Algérie au sein du groupe, insistant sur le potentiel d’un « partenariat solide ».

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L’Algérie, bénéficiant du soutien de poids lourds tels que la Russie, la Chine et l’Afrique du Sud, a cependant rencontré des oppositions notables de l’Inde et du Brésil. Ces refus soulignent la complexité des processus de décision au sein des BRICS, où chaque pays membre joue un rôle crucial. Enoch Godongwana, ministre des Finances de l’Afrique du Sud, a laissé entrevoir la possibilité que l’Algérie puisse « probablement » rejoindre le groupe prochainement.

Alors que le président Abdelmadjid Tebboune a indiqué que l’Algérie participerait à la « première phase » en tant que membre observateur, six pays ont été officiellement acceptés, avec une entrée prévue pour 2024. Parmi eux, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte, des alliés notables du Maroc. Cette situation révèle une dynamique géopolitique complexe et les calculs stratégiques des deux nations maghrébines au sein du paysage international.

L’avenir des relations de l’Algérie et du Maroc avec les BRICS reste à définir. Néanmoins, leurs stratégies respectives démontrent une fois de plus les trajectoires divergentes de ces deux pays voisins et leurs aspirations sur la scène mondiale.

Une réponse

  1. Avatar de Aldebaran
    Aldebaran

    bonjour,
    c’est faux! le Maroc a été rejeté et avait bien fait une demande.
    L’Algérie est au delà de ce que peut représenter le Maroc qui ne possède rien sauf la capacité a beaucoup faire parler de lui par le biais des pays qui le poussent à nuire à l’Algérie. Là où l’Algérie se présente le Maroc est juste derrière.
    Les trois pays pro USA qui sont cités dans cet article sont entrés par une stratégie des BRICS; sinon ils n’ont aucunement le niveau.
    De plus l’Arabie saoudite avait invité zelinsky pour amener les pays arabes vers le bloc occidental ; de même ces trois pays ont voté les sanctions contre la Russie. Donc, il y a bien stratégie que seul les BRICS connaissent.
    L’Iran ça peut se comprendre face aux nuisances du bloc occidental et elle aurait donné des drone à la Russie.
    S’il y avait un pays qui devait rentrer c’était l’Algérie. Le fait de ce qui se passe au Niger est une priorité pour l’état algérien. Et donc ceci peut expliquer cela : différer l’intégration de l’Algérie en raison de sa gestion du Sahel.
    IL ne faut pas oublier : pas besoin d’annonce officielle pour faire partie d’un groupe.

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