Le compte à rebours a commencé. Plus que deux jours, soit le dimanche 06 août à minuit, avant la fin de l’ultimatum lancé aux putschistes nigériens pour se plier aux injonctions des dirigeants de la Cedeao. Passer ce délai et si l’ordre constitutionnel n’est pas établi, les dirigeants de la Cedeao n’ont plus d’échappatoire : intervenir militairement ou perdre la face et se décrébiliser définitivement.
Les dirigeants de la Cedeao réunis en urgence le dimanche 30 juillet dernier à Abuja, se sont-ils pris les pieds dans le tapis, en donnant un ultimatum de seulement sept jours, pour remettre les pleins pouvoirs au président nigérien Mohamed Bazoum renversé par le chef de sa propre garde rapprochée ? Ne sont-ils pas allés trop vite en besogne ? Ce jour-là , lorsque le nouveau champion de la lutte anti coup d’État, le président nigérian fraîchement élu Bola Tinubu bombait le torse et tapait sur la poitrine, jurant de rétablir le président Bazoum dans ses fonctions, avait-il pris toute la mesure et la portée d’une telle décision?
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