Sur appel du ComitĂ© de solidaritĂ© BĂ©nin–Niger et des organisations proches du Parti Communiste du BĂ©nin(PCB), des manifestants se sont mobilisĂ©s Ă la bourse du travail le mercredi 16 aoĂ»t 2023 pour protester contre l’envoi de troupes militaires au Niger. Ils ont aussi demandĂ© le retrait de la CEDEAO et de la France. Après plusieurs mois d’accalmie, la bourse du travail renoue avec les mouvements d’humeur. Mercredi 16 aoĂ»t, il y en a eu un. Cette fois-ci ce n’est pas pour dĂ©noncer des conditions de vie et travail difficiles que l’Etat ou des employeurs infligent aux travailleurs mais pour dĂ©noncer la CommunautĂ© Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) dans la manière dont elle gère la crise nĂ©e du coup d’Etat du 26 juillet au Niger et l’immixtion trop poussĂ©e de la France.
A la manette, un comité de solidarité Bénin-Niger créé de circonstance et composé des militants et membres du Parti Communiste du Bénin(PCB) et de ses organisations satellites comme la Centrale des Syndicats des Travailleurs du Bénin(CSTB), de l’Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin(UNSEB) et des autres organisations de travailleurs. Le discours et le ton n’ont guère varié : un vitriol contre la CEDEAO, la France et les présidents soutenant leurs actions. La déclaration finale dénonce sans ménagement l’impérialisme français.
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