La situation au Niger suscite actuellement une grande préoccupation au sein de la communauté internationale. Le président nigérien, Mohamed Bazoum, a été renversé par un coup d’État militaire et est depuis détenu par les militaires qui ont effectué le coup d’Etat. Les conditions de détention du président démocratiquement élu par les nigériens ainsi que de sa famille préoccupent certaines organisations internationales. Les autorités militaires en charge du pays ont été vivement critiquées pour le traitement inadmissible infligé au président déchu.
Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), a exprimé ses vives inquiétudes quant à la dégradation des conditions de détention de Mohamed Bazoum. Dans un communiqué émis vendredi, il a déclaré que ce traitement était inacceptable et allait à l’encontre des normes internationales de respect des droits de l’homme. Toutefois, il a également exprimé son soutien aux décisions de la Cédéao, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, qui a pris la décision de déployer une force en attente pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger. Cette initiative témoigne de la volonté de la région de restaurer la stabilité dans le pays et de faire respecter les principes démocratiques.
De son côté, l’Union européenne (UE) a également réagi avec une profonde inquiétude à la détérioration des conditions de détention du président Bazoum. Elle a appelé à sa libération immédiate et sans condition, soulignant que le président avait dédié sa vie à améliorer le bien-être des Nigériens. Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’UE, a affirmé sur les réseaux sociaux que rien ne pouvait justifier un tel traitement, mettant ainsi en évidence l’engagement du président Bazoum envers son pays. Les informations disponibles indiquent que le président et sa famille sont privés de nourriture, d’électricité et de soins depuis plusieurs jours révèle M Borrell.
La détention et le traitement du président nigérien Mohamed Bazoum après le coup d’État militaire ont provoqué des réactions vives dans le monde et maintenant de la part de l’Union africaine et de l’Union européenne. Les appels à sa libération immédiate et sans condition se sont multipliées depuis quelques jours. Hier jeudi, la CEDEAO a acté un projet d’intervention militaire.
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