A moins de trois ans de l’élection présidentielle de 2026, les partis politiques commencent à pousser les premiers pions sur le damier. Au sein des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), la situation apparaît plus compliquée. En plus de revenir sur l’échiquier politique avec des sièges lors des législatives et communales, le parti envisage retourner à la majorité présidentielle comme l’a dit El Farouk Soumanou, 2è secrétaire exécutif adjoint. Au cours de l’ émission « Zone Franche » d’hier dimanche 20 août 2023 sur la chaîne de télévision Canal3, El Farouk Soumanou, 2è secrétaire exécutif adjoint des FCBE a affirmé que le parti se bat de toutes ses forces pour revenir à la mouvance. Ambition légitime et fondée lorsqu’on sait que tout parti œuvre pour conquérir le pouvoir d’Etat.
Mais très vite, on se rend compte que ce parti entre dans un opportunisme indigne lorsqu’on analyse sa situation de près. En effet, les dernières élections législatives de janvier 2023 ont confirmé le recul du parti FCBE sur le plan national. Le parti n’a pas réussi à avoir les 10% nécessaires pour accéder au partage des sièges. Il ne peut donc pas disposer du nombre de parrainages nécessaires pour présenter un candidat pour la présidentielle. Il s’agit d’une option plausible lorsqu’on suppose que le parti peut capter des parrains dans les autres partis. Mais de là à croire que le parti pourra gagner l’élection présidentielle alors qu’il n’a pas pu avoir de députés à l’Assemblée Nationale et ne disparaît de la mémoire des Béninois est une grosse utopie.
Et c’est là que le parti dirigé par Paul Hounkpè tombe dans ses calculs opportunistes. A l’analyse, les déclarations d’El Farouk Soumanou montrent clairement qu’à défaut d’avoir son propre candidat, le parti pourra soutenir un autre candidat, c’est-à-dire celui d’un autre parti et l’accompagner à gagner. Cette option est bien imprudente, opportuniste et risquée. Elle s’apparente bien à celle faite par le Parti du Renouveau Démocratique(PRD) lors de l’université de vacances d’Ifangni en 2012 et au cours de laquelle le parti a postulé qu’il fera désormais tout pour être de la mouvance. Mal lui en a pris. En 2016, il a soutenu Lionel Zinsou qui a perdu l’élection et le parti a couru pour rejoindre Patrice Talon à genou. Il est à craindre que les FCBE risque cette même erreur car il n’est pas évident que celui qu’il choisira comme son candidat puisse gagner. Avec un tel discours, le parti tend progressivement vers sa disparition de l’échiquier politique national. Et ceci aura été la conséquence des choix politiques mal mûris que ce parti fait depuis l’avènement de Paul Hounkpè à sa tête.
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FCBE à la majorité présidentielle !!!
Donc c’était vraiment une opposition créée de toutes pièce !!!
Et les gens n’ont plus aucune honte.
Patrice T à ta mort tu ne verras pas Dieu.
Pourquoi ne verrait-il pas Dieu Talon à sa mort qui n’est pas pour demain pauvre type .
Il irait même au Paradis.
Des amalgames d’un illettré de ton espèce.
Relevez un peu le débat sur des problématiques de société plutôt que sur la personne du président
Je passais
Le Plombier universitaire
Qui est président ???
Président à la suite de tripatouillage on est pas président légitime. Donc il n’est pas mon président, c’est pourquoi le traite ainsi.
Quand il aura gagné des élections à la suite d’un compétition transparente, libre avec plusieurs candidats, il sera mon président, ce qui ne peut plus être le cas.