La situation politique au Niger continue d’occuper l’actualité. En effet, par le biais d’un communiqué rendu public ce samedi 26 août et signé par Omar Alieu Touray, président de la commission de la CEDEAO, les raisons qui justifient l’option militaire ont été dévoilées de nouveau. Pour ce fonctionnaire de l’organisation sous-régionale, il fallait mettre simplement un terme à cette série de coups d’État dans la sous-région.
« L’évolution actuelle au Niger s’ajoute à la liste des tentatives de coups d’État dans la région. Vous pouvez donc comprendre pourquoi les chefs d’État et de gouvernement ont décidé qu’il s’agissait d’un coup de trop et ont décidé qu’il était temps de mettre fin à la contagion », a justifié le président de la commission de la CEDEAO. Il fait également remarquer que l’option militaire a été envisagée après la remarque selon laquelle le dialogue n’arrivait plus « à dissuader les putschistes dans la région ».
La Communauté va « explorer pleinement la voie diplomatique sans renoncer à l’option du déploiement de la force régionale en attente », a martelé toutefois le communiqué de président de la commission. Rappelons que l’option militaire a rencontré une forte opposition auprès de certains dirigeants. Le Mali, le Burkina ont pour leur part fait savoir que toute intervention militaire au Niger serait perçue comme une déclaration de guerre.
L’Algérie a par ailleurs exprimé son opposition à cette option et a engagé récemment une tournée ouest-africaine. Il s’agit toujours, selon le communiqué, d’une tournée ouest-africaine sur « la crise au Niger et les moyens de la prendre en charge, à travers la contribution à une solution politique qui évitera à ce pays et à la région tout entière les retombées d’une éventuelle escalade de la situation ».
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