Le soutien militaire du gouvernement américain à l’Ukraine continue d’occuper l’actualité internationale. Selon le Washington Post,« un nouveau financement de plus d’un milliard de dollars (930 millions d’euros) pour l’Ukraine » sera bientôt disponible. On retient que dans ce lot, les États-Unis comptent mettre à la disposition de Kiev des munitions composées d’uranium appauvri.
Il s’agit en réalité un métal très dense capable de percer le blindage de certains véhicules. Si le métal est moins radioactif que l’uranium classique, il suscite tout de même des inquiétudes au sein de l’opinion. Dans les zones de conflits, le métal aurait un impact dangereux tant sur les soldats que sur les civils. Cette information n’a pas manqué de susciter la réaction des autorités russes.
« Il ne s’agit pas seulement d’une escalade, c’est le reflet du mépris scandaleux de Washington pour les conséquences environnementales de l’utilisation de ce type de munitions dans une zone de combat », a déclaré Sergueï Riabkov, le vice-ministre des affaires étrangères russes. Pour lui, la livraison de ce type de munitions est simplement comparable à un « acte criminel ».
Ces annonces interviennent dans un contexte où la contre-offensive ukrainienne semble porter de fruits. Selon les propos tenus par le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg au Parlement européen, « les Ukrainiens gagnent progressivement du terrain » même si ce n’est pas encore comme il l’espère. Rappelons que depuis ce mercredi, le Secrétaire d’État américain a entamé une visite officielle à Kiev dans un contexte où le ministre de la Défense a déposé sa lettre de démission.
Ce dernier était impliqué dans une affaire de corruption. « J’ai remis ma lettre de démission à Rouslan Stefantchouk, président du Parlement ukrainien. Ce fut un honneur de servir le peuple ukrainien et de travailler pour l’armée ukrainienne au cours des 22 derniers mois, la période la plus difficile de l’histoire moderne de l’Ukraine », avait publié sur le réseau social anciennement appelé Twitter Oleksiï Reznikov.
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