Damilola Ayeni, rédacteur en chef de la Fondation pour le journalisme d’investigation (FIJ) vit des moments difficiles lors de son voyage au Bénin. Selon plusieurs sources, Damilola Ayeni n’est plus libre de ses mouvements depuis quelques jours. Les circonstances de son arrestation demeurent floues, mais selon nos recoupements d’informations Ayeni était en voyage en République du Bénin pour la deuxième étape d’un reportage de journalisme environnemental entre le Nigeria et le Bénin. Le jeudi 31 août, la FIJ a reçu un message de détresse de Damilola Ayeni à en croire un message publié sur son site internet (voir ici).
Le texte laconique disait simplement : « Je viens d’être arrêté. » Cependant, selon la même source ce message a mystérieusement disparu quelques secondes après sa livraison, laissant la FIJ dans l’incertitude quant au sort de leur journaliste intrépide. Dans un appel téléphonique subséquent avec ses collègues, Ayeni aurait expliqué qu’il avait été brièvement détenu en raison de problèmes de sécurité dans la région. La FIJ a affirmé avoir été contacté par un commissaire de police et a donné des détails sur le message reçu.
« Bonjour monsieur, je suis le commissaire du commissariat central de Parakou au Bénin. Connaissez-vous M. Damilola de nationalité nigériane ? » a-t-il demandé dans son texte d’ouverture, avant d’ajouter : « Il est arrêté dans le parc de Penjari [sic] au nord du Bénin pour jihadiste [sic]. Il serait [sic] présenté au procureur et envoyé en prison. Il risque 10 à 20 ans de prison. Que pensez-vous de sa situation, monsieur ? », confie la Fondation pour le journalisme d’investigation (FIJ) qui a donné le numéro qui l’a contacté par WhatsApp sur son site internet.
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