Niger : les autorités accusent le chef de l’ONU à l’assemblée générale

La situation au Niger continue de faire la une de la presse internationale, après le renversement de l’ex-président Mohamed BAZOUM. Alors que plusieurs pays se sont réunis à New York, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies, les autorités du Niger ont dit avoir rencontré des difficultés à y participer. Il s’agit là d’une préoccupation qui a été soulevée par les militaires, hier vendredi 22 septembre 2023. Selon eux, Antonio Guterres, chef des Nations unies, a entravé leur participation à ladite Assemblée. L’information a été rendue publique dans un communiqué lu à télévision publique nigérienne.

Les « actions perfides » d’Antonio Guterres

Dans le document, l’armée a indiqué que le chef de l’ONU « s’était égaré dans l’exercice de sa mission en faisant obstacle à la pleine participation du Niger à la 78ᵉ session de l’Assemblée générale de l’ONU ». Elle a continué en dénonçant les « actions perfides » d’Antonio Guterres, tout en soulignant qu’elles sont « de nature à saper tout effort visant à mettre fin à la crise dans notre pays ». Notons que le bureau de l’ONU a réagi suite aux accusations de l’armée nigérienne. « En cas de pouvoirs contradictoires d’un État membre, le secrétaire général renvoie la question à la commission de vérification des pouvoirs de l’Assemblée générale qui délibérera sur la question » a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole d’Antonio Guterres, qui a mis l’accent sur le fait que « le secrétaire général (de l’ONU) ne décide pas ».

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Pour rappel, au cours de cette Assemblée générale de l’ONU, le Togo a affiché son opposition à la guerre au Niger. Dans une déclaration, le Ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey, avait détaillé la position historique et continue de son pays en ce qui concerne la paix. Il avait profité de l’occasion pour mettre en avant le fait que depuis son indépendance en 1960, Lomé s’était abstenu de toute agression envers ses voisins et a plutôt endossé le rôle de médiateur dans plusieurs conflits africains. Un exemple de médiation est la participation du Togo pour la facilitation de la libération de 49 soldats ivoiriens.

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