L’assemblée générale des Nations Unies est souvent une scène où les dirigeants mondiaux exposent leurs points de vue, cherchant à influencer le discours mondial. Cette année, le Président guinéen Mamadi Doumbouya a utilisé cette plateforme pour adresser un message sans équivoque à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’essentiel du discours de Doumbouya a tourné autour de la souveraineté et de l’indépendance des États africains face aux entités supranationales comme la CEDEAO. Il a exhorté l’organisation à « rester en dehors des affaires politiques internes » des États membres, suggérant que de tels ingérences ne font qu’exacerber les tensions et retarder la croissance et le développement.
La CEDEAO : entre coopération économique et politique
Bien que la CEDEAO ait été initialement créée comme une union économique, elle s’est progressivement engagée dans les affaires politiques de ses membres, cherchant à garantir la stabilité et la démocratie dans la région. Cependant, Doumbouya soutient que la CEDEAO est allée au-delà de son mandat, interférant trop souvent dans les affaires politiques de manière inappropriée. « (…) C’est pourquoi et pour cela que la CEDEAO, dont la vocation était économique, doit cesser de se mêler de la politique et privilégier le dialogue… » a-t-il lâché.
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