L’impact du récent coup d’État au Niger, l’un des principaux fournisseurs d’uranium, se fait ressentir fortement sur les marchés mondiaux. Selon le Financial Times, les investisseurs particuliers se tournent vers les fonds liés à l’uranium en raison des craintes sur la stabilité de l’approvisionnement. Ces inquiétudes ont été amplifiées par les tensions géopolitiques, notamment la guerre en Ukraine, qui ont exacerbé les préoccupations concernant l’approvisionnement en gaz. Ces événements ont poussé le prix du concentré d’uranium à un record de 16 mois, atteignant 58,8 dollars la livre.
La demande mondiale en hausse, l’offre sous pression
Le Niger, en contribuant à hauteur de 5% à la production mondiale d’uranium, joue un rôle pivot dans l’équilibre offre-demande. Entre 2018 et 2022, la demande mondiale d’uranium a surpassé l’offre annuelle. Des bouleversements tels que le coup d’État au Niger fragilisent cet équilibre, provoquant une volatilité sur les marchés.
Les actions d’entreprises liées à l’uranium en forte hausse
La prévision d’une augmentation de la demande mondiale d’uranium se reflète dans les marchés boursiers. Liberum, une banque d’investissement, voit l’avenir de l’uranium avec optimisme. Ses analystes estiment que la nécessité croissante de réduire les émissions de carbone et le désir d’indépendance énergétique pourraient propulser le prix de l’uranium à 70 dollars la livre à moyen terme. Cette vision est soutenue par la conviction que les gouvernements continueront d’investir dans l’énergie nucléaire pour sécuriser leur approvisionnement énergétique.
L’avenir de l’uranium : une solution au défi énergétique mondial ?
L’élan croissant pour l’énergie nucléaire, notamment en réponse aux défis énergétiques provoqués par des événements géopolitiques, place l’uranium au centre des préoccupations mondiales. Avec une volonté mondiale de diversifier les sources d’énergie, de minimiser la dépendance aux combustibles fossiles et d’atteindre des objectifs de réduction des émissions, l’uranium, malgré les défis d’approvisionnement, semble être au cœur de la transition énergétique mondiale.
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