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Vincent Foly, deux après : le Souvenir d’un journaliste humble et généreux

Vincent FOLY

Le souvenir du regretté journaliste Vincent Foly, fondateur du journal « La Nouvelle Tribune », est toujours aussi vivace, deux ans après son départ. Pour moi, ainsi que pour de nombreux confrères et consœurs, il représentait un aîné bienveillant. Je tiens à me rappeler Vincent Foly comme un homme d’une grande humilité. Certes, Vincent était connu pour être un journaliste engagé, mais il avait également une qualité rare dans le monde du journalisme : il était toujours prêt à partager des contenus sur des sujets d’intérêt avec ses confrères.

Un simple appel à Vincent, peu importe l’heure tardive de bouclage, et il vous accordait généreusement le droit d’utiliser un article intéressant. De plus, il n’hésitait jamais à vous contacter s’il trouvait, à travers vos propres publications, un contenu qui pouvait l’intéresser. Cette culture du partage était une démarche qu’il avait intégrée profondément dans sa pratique journalistique.

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Cette générosité dans le partage était véritablement une facette admirable de la personnalité de Vincent. Il comprenait l’importance de l’échange d’informations entre journalistes pour enrichir le débat public et garantir une couverture journalistique plus complète. Peu importait la compétition qui pouvait exister entre les médias, Vincent avait à cœur de cultiver un esprit de collaboration au sein de la profession.

C’était un homme qui croyait fermement que le journalisme devait servir l’intérêt public avant tout, et il mettait ses convictions en pratique au quotidien. Sa disponibilité à aider ses collègues à obtenir des informations pertinentes ou à partager des analyses approfondies contribuait non seulement à l’amélioration de la qualité de l’information, mais renforçait également la cohésion au sein de la communauté journalistique.

Cette culture du partage était d’autant plus précieuse dans un contexte où la désinformation et les fake news sont devenus des défis majeurs pour le journalisme. Vincent Foly était un rempart contre ces dérives, rappelant à chacun la nécessité de s’appuyer sur des sources fiables et de travailler ensemble pour lutter contre la désinformation. J’avais eu régulièrement, des occasions de partage de contenus avec Vincent.

En somme, Vincent Foly était bien plus qu’un journaliste engagé ; il était un exemple de générosité, de collaboration et d’engagement envers la vérité. Son héritage dans le monde du journalisme perdurera, continuant à inspirer les générations futures de journalistes à suivre son exemple de partage et d’humilité.

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Ce partage de production était une véritable démarche de solidarité au sein de la corporation, et Vincent en ne s’en privait guère. Cela profitait non seulement à la confraternité parmi les journalistes, mais également à la satisfaction du public qui recevait ainsi une information de qualité et diversifiée.

En journalisme, l’humilité est un facteur déterminant pour construire des relations de confiance et produire un journalisme de qualité. Vincent Foly en était une illustration parfaite, et je peux témoigner de l’impact positif qu’il a eu sur notre profession. Son héritage continue d’inspirer et de guider de nombreux journalistes dans leur quête d’excellence et de solidarité au sein de notre communauté. Vincent restera à jamais gravé dans nos cœurs et nos mémoires comme un modèle à suivre.

Hommage de Louis Govoeyi, béninois de la diaspora Mon cher grand frère Vincent FOLY, deux ans déjà que tu nous a quitté. Je vais l’avouer sans ambages que je ne m’en suis pas encore remis. Mais je crois en l’espérance que tes oeuvres ne disparaîtront d’ici tôt. Eh oui, Marcel ZOUNMENOU et d’autres continueront tes oeuvres et il aura d’autres Vincent FOLY qui naîtront dans la presse avec de fortes convictions et énergies, comme tu en avais à partager. Dors en paix et veille sur ta famille et tes proches. 

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