Le projet relatif à la construction au Burkina Faso d’une centrale nucléaire en collaboration avec la Russie continue d’occuper l’actualité. En effet, à la faveur d’une interview exclusive accordée au média russe Sputnik, le ministre burkinabé de l’Énergie, Simon-Pierre Boussim a donné plus de détails sur le projet. On retient notamment des mots de l’officiel burkinabé que l’accord sera scellé avec l’agence russe de l’énergie atomique Rosatom à la faveur de la Semaine russe de l’énergie.
Pour le ministre Boussim, le principal objectif de ce projet est de faciliter la vie aux fils et aux filles du pays dans plusieurs secteurs vitaux. Il s’agira ainsi, selon lui, de « voir dans quelle mesure on peut utiliser cette énergie de façon pacifique afin de satisfaire aux besoins de la population burkinabè, notamment en matière d’industrie, de médecine, d’agriculture, de sécurité ». Tout ceci participera à l’autonomisation et la sécurité du pays sur le plan énergétique.
Un autre partenariat est annoncé entre le Burkina Faso, la société pétrolière Transneft et Inter RAO. « Nous saluons l’avènement des énergies renouvelables, mais nous mettons plus l’accent sur le bien-être de nos populations », a poursuivi le ministre burkinabé de l’Énergie, Simon-Pierre Boussim. On retient que ce projet sera une réalité dans les prochaines années et plus précisément en 2030. Selon les statistiques, les besoins en électricité du pays, sont estimés à plus de 500 MW et pourraient tripler d’ici à 2030.
Le mémorandum d’entente pour la construction d’une centrale nucléaire sera signé, ce vendredi, entre le ministère de l’Énergie et Rosatom, l’agence fédérale russe de l’énergie atomique. Rappelons que la Russie a renforcé sa coopération avec plusieurs pays africains qui ont rompu leur lien avec la France. Il s’agit du Mali, du Burkina Faso et de la Centrafrique. Après le sommet Russie-Afrique, plusieurs autres pays ont également engagé des coopérations avec la Russie dans plusieurs secteurs.
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