Alors que le Fonds monétaire international (FMI) avait déjà prédit un ralentissement de l’Économie mondiale, la crise qui oppose Israël à la Palestine pourrait ne rien arranger. À la faveur d’une conférence d’investisseurs à Ryad en Arabie saoudite, le président de la Banque mondiale a lancé une alerte. Pour ce dernier, le conflit risque d’avoir de « graves » conséquences économiques. «Je pense que ce qui se passe en Israël et à Gaza (…) aura un grave impact sur le développement économique», a fait savoir Ajay Banga.
«Je pense que nous nous trouvons à un moment très dangereux », a-t-il par la suite martelé dans ce contexte de crise internationale. Ces mots du président de la Banque mondiale interviennent lors d’une rencontre de trois jours à laquelle participent plus de 6.000 délégués. Selon les informations rapportées par les organisateurs de la rencontre, des dirigeants de grandes banques et entreprises mondiales et les présidents de la Corée du Sud, du Kenya et du Rwanda prendront la parole.
Rappelons qu’il y a quelques semaines, lors des assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI), des prévisions avaient été faites. La baisse de l’Économie mondiale enregistrée depuis 2022 se poursuivra jusqu’en 2024. Selon les chiffres rapportés l’agence turque Anadolu, la chute passe « de 3,5 % en 2022 à 3,0 % en 2023 et 2,9 % en 2024 ». Toujours selon l’institution financière, ces prévisions de croissance sont « bien moins que la moyenne historique (2000–19) de 3,8 % ». Les pays développés seront les plus touchés par ce ralentissement.
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