Guerre Hamas Israël: MBS envoie un de ses ministres aux USA

Mohammed ben Salmane. Photo Faisal Al Nasser/Reuters

Alors que l’escalade militaire entre Israël et le Hamas continue, l’Arabie Saoudite prend des mesures diplomatiques. Khalid bin Salman (KBS), Ministre de la Défense saoudien et frère du Prince héritier Mohammed bin Salman (MBS), est attendu à Washington pour des discussions avec des responsables de l’administration Biden. Cette visite survient après que l’Arabie Saoudite a condamné l’offensive terrestre israélienne à Gaza, soulignant ainsi les préoccupations saoudiennes et américaines concernant l’élargissement potentiel du conflit à la région.

Les discussions à Washington entre KBS et des responsables américains tels que le Conseiller à la Sécurité Nationale Jake Sullivan, et le Secrétaire d’État Tony Blinken, interviennent dans un moment délicat. Le président Biden avait précédemment dialogué avec MBS concernant les efforts diplomatiques et militaires américains visant à dissuader les acteurs régionaux de se joindre au conflit.

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Les deux parties ont affirmé l’importance de travailler vers une paix durable entre Israéliens et Palestiniens, soulignant la nécessité d’une solution inclusive qui tienne compte des aspirations palestiniennes.

La Russie, la Turquie et la Chine critiquent

La Russie a précédemment critiqué la tactique américaine de renforcement de sa sécurité, exacerbant la tension régionale. Maria Zakharova, porte-parole russe, met en lumière l’urgence d’un changement d’approche, suggérant une voie plus réfléchie pour résoudre le conflit, loin des interventions militaires. Elle rappelle que les précédentes interventions américaines n’ont pas empêché l’escalade actuelle, soulignant ainsi l’importance d’un dialogue constructif pour espérer une paix durable.

Dans une tournure géopolitique, les récentes tensions entre la Turquie et Israël révèlent une critique plus large des puissances occidentales, notamment des États-Unis, de la France et de la majorité des pays européens, pour leur incapacité à mettre fin au conflit à Gaza.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a fustigé ce qu’il qualifie d’hypocrisie des occidentaux qui soutiennent l’Ukraine mais restent silencieuses sur la crise gazaouie, insinuant une approche biaisée sur la scène internationale. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé une ferme solidarité envers la cause palestinienne, qualifiant le Hamas non pas d’organisation terroriste, mais de « groupe de libérateurs« .

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La Chine et la Russie, soutenant une solution à deux États, adoptent une approche diplomatique distincte, se posant comme un contrepoids à l’influence occidentale. Leur « partenariat sans limites » appelle à la fin des hostilités et à la création d’un État palestinien indépendant. La Chine, en particulier, a réitéré son engagement à promouvoir la paix et a offert une aide d’urgence aux Palestiniens, illustrant ainsi une volonté internationale de médiation et de dialogue pour apaiser les tensions.

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