La situation à Kidal, une ville du nord du Mali, est en train de changer rapidement en ce qui concerne le retrait des Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Prévu au départ pour la mi-novembre, le retrait des forces onusiennes de cette région est entrain d’accélérer, selon les informations publiées dans plusieurs médias.
Les casques bleus tchadiens de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) ont commencé à partir plus tôt que prévu de la région de Kidal. Le personnel civil de la mission a commencé son retrait du camp dès le 25 octobre. De plus, plusieurs contingents militaires sont en train de préparer leur départ, ce qui inclut les Casques bleus tchadiens.
La ville de Kidal est un bastion des rebelles du Cadre stratégique permanent (CSP), et le Tchad est en train de négocier son retrait anticipé avec les Nations unies. Cependant, le contingent tchadien de la Minusma dans la région de Kidal semble mécontent de la manière dont se déroule ce processus. Récemment, les troupes tchadiennes qui quittaient la ville d’Aguelhok ont été contraintes de partir par voie terrestre, faute d’autorisation de vol pour rejoindre Ndjamena, la capitale du Tchad, délivrée par les autorités maliennes de transition informe le site de la radio RFI.
Pour anticiper les éventuelles complications, le contingent tchadien a commencé à se retirer de la région, sous le prétexte de « réduction de présence non-nécessaire à Kidal ». Le maintien de leur présence sur place était pourtant essentiel pour la protection des installations de la Minusma. Les Casques bleus tchadiens se dirigent notamment vers la ville de Gao, mettant ainsi en place un retrait accéléré de Kidal.
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