Entre les étudiants de l’Université Cheick Anta Diop (UCAD) et les forces de police, c’est une histoire de je t’aime moi non plus. Ce lundi 23 octobre, des heurts ont éclaté à l’UCAD et la situation tendue avec la police a créé une panique dans la zone de l’Université. Qu’est-ce qui a mis le feu aux poudres ? D’après des sources concordantes, le collectif des amicales de l’Université Cheick Anta Diop tenait une conférence de presse en ce jour pour s’exprimer sur la situation académique de l’établissement d’enseignement supérieur.
L’atmosphère était électrique et les forces de police avaient été appelées sur place dans le but de contrôler d’éventuels débordements. Le climat était vraiment pesant et la situation a fini par dégénérer. La police a intervenu pour disperser les étudiants. Ces derniers ont répliqué énergiquement. La police a alors utilisé des grenades lacrymogènes pour tenter de contenir la colère des étudiants. Des scènes de courses poursuites furent constatées çà et là.
Les pensionnaires de l’UCAD ont essayé d’avoir des renforts en investissant certains lycées et collèges qui étaient situés à proximité. Au cours des récents évènements sociopolitiques qui ont ébranlé le Sénégal, l’Université Cheick Anta Diop fut le siège de divers affrontements avec les forces de l’ordre. Ce temple du savoir avait enregistré d’importants dégâts matériels.
Au cours de la conférence de presse de ce matin, le collectif des amicales de l’UCAD voulait interpeller les premières autorités universitaires sur le retard académique, le manque d’infrastructures adéquates pour l’apprentissage, le chevauchement des années. Des engagements ont été pris, mais l’Université continue de crouler sur un certain nombre de difficultés. Suite aux évènements de ce matin, il est fort probable que l’administration de l’UCAD entame des négociations avec les étudiants. L’objectif sera de trouver un compromis pour la reprise effective des cours.
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