BRICS: l’Algérie tente sa chance au niveau de la banque

Laaziz Faïd (DR)

L’Algérie, après s’être vue refuser l’entrée dans le groupe influent des BRICS, ne s’est pas laissée décourager par cet échec diplomatique et a continué de chercher des alliances ailleurs. Dans cette quête, elle a porté son attention sur la Nouvelle Banque de Développement (NBD), la banque des BRICS, en y investissant 1,5 milliard de dollars, une étape qui marque sa détermination à s’engager dans le financement de projets de développement et à participer activement à l’économie mondiale.

Le ministre algérien des Finances, Laaziz Faïd, affirme que l’adhésion de l’Algérie à la NBD avance bien, séparément du processus des BRICS. Cette démarche est le reflet d’une stratégie visant à diversifier les partenariats internationaux du pays. L’accord de principe obtenu lors de la réunion du conseil d’administration de la banque en août représente une reconnaissance implicite du rôle que l’Algérie peut jouer dans cette institution financière.

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La recherche de partenaires se poursuit

Dans le sillage de sa non-inclusion dans les BRICS, l’Algérie a également manifesté un intérêt pour l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), une plateforme eurasiatique qui pourrait offrir au pays des avantages stratégiques, économiques et sécuritaires. L’intégration à l’OCS serait un signe fort de l’engagement de l’Algérie à forger des partenariats régionaux et internationaux plus robustes.

Au-delà des réunions et des sommets, l’Algérie se concentre sur des principes de politique étrangère qui prônent le respect de la souveraineté, la diversité, et le rejet de la domination. Cet engagement envers un multilatéralisme juste et inclusif est la pierre angulaire de sa démarche pour rejoindre la NBD, et potentiellement, l’OCS.

Fidèle à ses valeurs

L’Algérie reste donc fidèle à ses valeurs et traditions diplomatiques et continue de travailler à bâtir des relations internationales basées sur la coopération et la solidarité. Le ministre des Finances insiste sur le fait que l’Algérie continuera de collaborer avec les composantes de la communauté internationale, en poursuivant une vision de multipolarité harmonieuse.

Pour finir, Laaziz Faïd critique la couverture médiatique de ces tentatives d’adhésion, appelant à une présentation plus équilibrée des faits, pour que le public comprenne mieux les enjeux réels de l’Algérie sur la scène internationale. C’est dans cet esprit que l’Algérie avance, avec la conviction que ses efforts pour renforcer sa présence globale, par le biais de la NBD et de l’OCS, porteront leurs fruits dans le futur.

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