L’amour et la joie auraient dû être les seuls invités lors du mariage de Chaturong Suksuk, un athlète paralympique, et Kanchana Pachunthuek en Thaïlande. Leur union, fruit de trois ans de relation, s’est pourtant terminée dans une atmosphère sombre et inattendue. La journée, destinée à célébrer le bonheur, a pris un tournant tragique, laissant la communauté et le pays sous le choc.
Le comportement de Suksuk pendant la réception a éveillé des inquiétudes. Des témoins ont rapporté une altercation entre le couple, éventuellement exacerbée par des tensions personnelles, notamment leur différence d’âge significative. Ce conflit a conduit à un acte imprévisible et dévastateur, transformant la célébration en une scène de profonde tristesse.
Selon les informations fournies par la police et reprises par les médias, l’atmosphère festive a été brutalement interrompue lorsque Suksuk, apparemment en état d’ébriété, a quitté la réception. Il est revenu armé d’un pistolet, avec lequel il a ouvert le feu. Dans cette fusillade déchirante, sa nouvelle épouse, sa belle-mère, sa belle-sœur, et un autre invité ont été tragiquement abattus. Il s’est ensuite suicidé selon les derniers recoupements.
Suksuk, un nageur talentueux, médaillé d’argent aux Jeux Para-ASEAN, avait surmonté des défis considérables dans sa vie, y compris la perte de sa jambe droite lors de son service en tant que ranger de l’armée thaïlandaise. Ce contexte soulève des questions sur les luttes internes auxquelles il aurait pu faire face, remettant en question les systèmes de soutien disponibles pour les athlètes confrontés à des défis tant physiques que mentaux.
La possession légale d’une arme à feu par Suksuk, une pratique courante en Thaïlande malgré la rareté des fusillades de masse, ajoute une dimension complexe à l’incident. Cela met en lumière le besoin de politiques plus strictes en matière de contrôle des armes et de soutien en santé mentale, en particulier pour ceux qui sont confrontés à des pressions extraordinaires.
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