La Maison Blanche accuse Elon Musk de faire la promotion de l’antisémitisme

Elon Musk (Bloomberg)

Elon Musk, le visionnaire derrière le réseau social X, se retrouve au centre d’une controverse majeure. La Maison-Blanche a vivement réagi à ses récents commentaires, l’accusant de promouvoir l’antisémitisme. Musk avait répondu à une publication sur son réseau, indiquant que les Juifs encourageaient la « haine contre les Blancs« , des propos qu’il a apparemment soutenus, déclenchant ainsi l’indignation de l’administration américaine.

Des critiques contre Elon Musk après le début de la guerre

Pour rappel, alors que le conflit entre Israël et le Hamas s’intensifiait et après une coupure d’Internet dans la bande de Gaza juste au début de l’offensive israélienne, un appel a été lancé à Elon Musk pour qu’il utilise son réseau satellitaire Starlink afin de rétablir les communications. Une décision qui n’a pas été rejetée par le milliardaire.

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Le hashtag #starlinkforgaza a rapidement gagné en popularité sur Twitter, suite à l’isolement de Gaza causé par de nouveaux bombardements de l’armée israélienne. En réponse, Musk, via son réseau social X, a annoncé que Starlink soutiendrait la connectivité avec les organisations humanitaires à Gaza. Cette initiative s’inspire de l’aide apportée par Musk à l’Ukraine l’année précédente mais n’a pas du tout plu aux israéliens qui ont accusé Elon Musk de soutenir les terroristes bien qu’il s’en soit défendu.

Les posts de Musk sont perçus par la Maison-Blanche comme une validation d’une théorie du complot antisémite, couramment relayée par les nationalistes blancs. Cette théorie accuse les Juifs de conspirer pour favoriser l’immigration clandestine dans les pays occidentaux, dans le but de déstabiliser la majorité blanche.

Des mensonges selon la Maison Blanche

Andrew Bates, porte-parole de la Maison-Blanche, a condamné ces propos, les qualifiant de « mensonge odieux » et rappelant qu’ils vont à l’encontre des principes fondamentaux des États-Unis. Il a souligné l’importance de rejeter toute forme de discours qui nuit à la dignité et à la sécurité des citoyens américains.

Elon Musk a choisi de répondre en ciblant l’Anti-Defamation League (ADL), une organisation de lutte contre l’antisémitisme. Il a accusé l’ADL d’attaquer sans fondement la majorité occidentale, tout en affirmant que cette majorité soutient en réalité les communautés juives et Israël. Il a suggéré que l’ADL, en raison de ses principes, évite de critiquer certains groupes minoritaires, qu’il (ndlr: Musk) considère comme la principale menace pour les Juifs. Cette situation a suscité un large débat sur la liberté d’expression et la responsabilité des personnalités publiques dans la gestion de leurs plateformes.

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