Alors que l’Europe et l’Australie envisagent de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie, notamment en interdisant l’exportation de petits objets du quotidien tels que des tournevis, le président russe Vladimir Poutine ne mâche pas ses mots. « Eux-mêmes sont finalement empêtrés dans ces sanctions. Ils ont essayé de nous punir, mais en fin de compte, comme le montrent les statistiques, ils ont frappé leur propre économie et leurs emplois« , a déclaré Poutine lors d’une réunion consacrée aux questions économiques.
Se moquant du niveau d’absurdité selon lui, atteint par ces sanctions, il a suggéré que l’Occident pourrait, à ce rythme, finir par nuire davantage à lui-même qu’à la Russie. Poutine n’a pas manqué d’ajouter une touche d’ironie à ses remarques.
Les punaises de lit comme réplique
Face à la récente invasion de punaises de lit dans plusieurs pays européens, dont la France, il a plaisanté en déclarant : « C’est peut-être mieux qu’il y ait moins de bric-à-brac. Il y a moins de chances qu’on nous exporte des punaises de lit depuis les grandes villes européennes« .
En effet, la France, parmi d’autres nations européennes, est actuellement confrontée à une recrudescence de ces parasites. Plusieurs établissements scolaires ont même dû fermer leurs portes à la suite de détections de ces insectes.
Se préparer à d’autres sanctions
Ces piques humoristiques de Poutine sur les punaises de lit montrent à quel point la situation concernant les sanctions est tendue. Bien que les restrictions envisagées puissent sembler futiles à certains, elles font partie d’un contexte plus large d’affrontements politiques et économiques entre l’Occident et la Russie.
Poutine reste cependant prudent, s’attendant à d’autres sanctions de la part des pays occidentaux. Il a souligné la nécessité pour la Russie de se préparer à une pression croissante, suggérant que les mesures occidentales pourraient encore s’intensifier à l’avenir.
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