Depuis quelque temps maintenant, les autorités sénégalaises ont mobilisé des grands moyens afin d’endiguer le phénomène de l’émigration clandestine. L’émigration clandestine constitue un véritable danger pour l’avenir du pays de la Teranga. Chaque année, ils sont des milliers de jeunes Sénégalais qui tentent l’impossible avec pour objectif de rallier l’Europe.
Alors qu’il s’apprête à quitter ses fonctions de président, Macky Sall a annoncé il y a quelques jours un ambitieux plan de lutte contre l’émigration clandestine. Malgré ces efforts, beaucoup restent encore à faire pour en finir avec la problématique. Un nouveau drame en mer fut enregistré et il a occasionné la mort de plus d’une dizaine d’étudiants et de bacheliers sénégalais.
Ces jeunes gens étudiaient pour la plupart l’arabe et ils voulaient rejoindre l’Europe dans le but de bénéficier de nouvelles opportunités. D’après des responsables en charge de l’enseignement de l’arabe, ces étudiants et autres bacheliers arabophones voulaient à tout prix se rendre en Europe pour échapper à leur situation de « marginalisation ».
En effet, selon un constat général des premiers acteurs en charge de l’enseignement de l’arabe au Sénégal, les diplômés en arabe ont très peu de possibilités quand il s’agit d’effectuer l’étape de l’insertion professionnelle. D’après des sources concordantes, chaque année, 3000 nouveaux bacheliers en arabe sont orientés à l’université de Dakar. Au vu du contexte, malheureusement, il est fort probable que d’autres étudiants en arabe tentent le tout pour le tout afin de rejoindre le vieux continent si des mesures idoines ne sont pas prises.
Les premières autorités doivent urgemment enclencher des mécanismes pour offrir de bonnes perspectives à ces jeunes et à toute la jeunesse sénégalaise dans son ensemble. Selon des sources concordantes, le bilan exact du récent drame n’est pas connu. Ya t-il eu plus d’une dizaine de morts ? Des opérations sont en cours et peut-être que le bilan définitif sera livré dans les jours à venir. L’émigration clandestine est une véritable épine dans les chaussures des dirigeants sénégalais. Ces derniers font de leur mieux pour trouver des alternatives et atténuer l’hémorragie.
Laisser un commentaire