Un milliardaire russe rattrapé par une sombre affaire

Abramovich

Des révélations récentes issues d’une enquête conjointe menée par divers médias pointent du doigt d’éventuelles manœuvres financières douteuses liées à l’ancien propriétaire de Chelsea, Roman Abramovitch. Ces découvertes suggèrent des transferts d’argent suspects réalisés à travers des sociétés offshore, soulevant ainsi des questions sur la conformité avec les règles du fair-play financier.

L’enquête, baptisée « Cyprus Confidential » et portée par des médias tels que The Guardian et Le Monde, met en lumière des flux financiers opaques impliquant plusieurs acteurs proches de l’oligarque russe et du club de football londonien. Ces transactions obscures semblent avoir accompagné certaines opérations de transfert de joueurs emblématiques.

Publicité

Parmi les révélations saisissantes, on note le cas du transfert d’Eden Hazard. Pour faciliter cette transaction, une somme de 7 millions d’euros aurait été versée par Leiston Holdings, une entreprise affiliée à Abramovitch basée aux Îles Vierges britanniques, à une entité établie à Dubaï, répondant à une requête de l’agent du joueur, John Bico-Penaque. Ce genre de transaction laisse planer des doutes sur la légalité des opérations de transfert.

Une autre transaction scrutée par cette enquête concerne le versement d’un million de livres (soit environ 1,15 million d’euros aujourd’hui) de Leiston Holdings à l’Association des jeunes espoirs de Bobo, au Burkina Faso, club précédent de Bertrand Traoré, recruté par Chelsea en janvier 2014. Ce versement, exécuté via un contrat signé par le frère du joueur, soulève des interrogations quant à la régularité des flux financiers dans le monde du football.

De plus, l’enquête pointe du doigt des transferts financiers substantiels – environ 7 millions d’euros sur une période de 2005 à 2017 – vers des sociétés associées à Vladica Lemic. Ce dernier, ayant eu un rôle de conseiller auprès d’Abramovitch, aurait joué un rôle significatif dans le recrutement de plusieurs joueurs de renom pour Chelsea.

Face à ces révélations, le club londonien a réagi en niant toute implication actuelle, soulignant que ces allégations concernent une période antérieure à la propriété actuelle du club et que les documents incriminés n’ont pas été présentés à Chelsea ni à aucun membre actuel de l’équipe dirigeante.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité