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Bénin : des policiers et un militaire en prison pour une affaire de 17 millions

photo d'illustration (unsplash)

Les forces de l’ordre impliqués dans le dossier de 17 millions FCFA sont dans la triste obligation de passer les fêtes de fin d’année en prison. Et pour cause, leur procès a été renvoyé au 25 janvier 2024. Il s’agit de l’ancien commissaire adjoint d’Abomey-Calavi, deux policiers et un militaire-agent des renseignements. Tout est parti de la plainte d’un présumé cybercriminel qui interpellé puis relâché par la suite.

Dans sa plainte, le présumé cybercriminel accuse ces forces de l’ordre pour lui avoir pris 17 millions de FCFA lors d’une perquisition à son domicile à Abomey-Calavi. Le dossier était au rôle, jeudi 21 décembre 2023, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).

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Après avoir écouté le commissaire adjoint et le militaire au cours d’une précédente audience, c’est le tour des deux agents de police impliqués dans ce dossier de faire leur déposition. A la barre, l’un des policiers a déclaré avoir conduit l’équipe de perquisition au domicile du présumé cybercriminel avec son véhicule personnel, celui du commandement n’étant pas disponible. Une fois sur les lieux, l’agent de police accompagné de son collègue ont reçu pour ordre d’entrer dans le domicile de la cible et de la conduire jusqu’au véhicule à bord duquel se trouvait le commissaire adjoint.

Il dit n’avoir pas participé à la perquisition puisqu’en ce moment, il attendait les autres dans son véhicule. Après la perquisition, il a conduit l’équipe et le présumé cybercriminel au commissariat, a-t-il ajouté. Avez-vous vu le contenu du sac du présumé cybercriminel quand le commissaire adjoint l’a ouvert ? Oui, répond le policier qui a précisé dans sa déposition que le sac était posé en haut du tableau de bord du véhicule.

Dans le sac, il y a deux ordinateurs, des téléphones, des tenues et un agenda, a fait savoir le fonctionnaire de police. « N’y a-t-il pas de l’argent dans le sac » ? Non, répond le policier. A entendre l’agent de police, c’est après son interpellation à la Brigade économique et financière (BEF) qu’il a entendu parler de 17 millions de FCFA.

Perquisition en présence du présumé cybercriminel

Le deuxième policier a, quant à lui, avoué qu’un sac a été retrouvé au cours de la perquisition en présence du présumé cybercriminel. Mais le contenu du sac n’a été découvert que dans le véhicule sur instruction du commissaire adjoint, indique le policier dans la première déposition.

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Cette opération a été faite sans le second policier puisqu’il lui a été demandé de conduire le véhicule du présumé cybercriminel jusqu’au commissariat. Mais en cours de route, le véhicule à bord duquel se trouvait, le commissaire adjoint, le présumé ‘’gayman’’ et un autre policier s’est arrêté.

Dans la foulée, le policier qui conduisait le véhicule du présumé cybercriminel dit avoir reçu l’ordre de remettre la clef du véhicule au ‘’gayman’’. S’il avoue avoir aperçu deux ordinateurs, des téléphones portables et des tenues vestimentaires dans le sac, il nie y avoir vu de l’argent encore moins une quelconque manipulation d’argent entre le commissaire, le présumé cybercriminel et le militaire.

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Mîtoun léé akouè sin ouan yin yin non don min bou gbon é. Ogan lè dé sou man dayi homin anh, aloh nan djê jé ou.

    Yé wli yé sou kpohoun.

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